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  • Photo du rédacteurMicheline PACE

BRAFA 2022 Brussels Art Fair


Pour sa 67e édition, la BRAFA change de date et de décor … ouvrant ainsi de nouvelles perspectives, selon le président du Salon Harold t’Kint de Roodenbeke. Habituellement programmée en janvier annuellement, la manifestation belge – l’un des événements parmi les plus importants au monde dans le secteur culturel et artistique - après une longue période de reports bat son plein dans le très dystopique quartier Heysel sous un ciel estival. En ce seul we, des œuvres ont déjà trouvé preneur ; en atteste le Christ du sculpteur flamand Jan III van Doorne chez Floris Van Wanroij Fine Art a été acquis par le prestigieux Rijksmuseum d’Amsterdam.



À ne pas en douter, elle constitue une vitrine exceptionnelle de plus de 10'000 objets rares enveloppant 5000 ans d’histoire, de l’âge de bronze à l’époque contemporaine où 20 spécialités sont couvertes sur 15 000 m2 d’espace s’étalant sur 15 pays.


Arne Quinze


Avec l’immense artiste belge Arne Quinze comme invité d’honneur, on se sent comme à la maison dans la nature : le stand de Maruani Mercier lui dédie une sorte d’œuvre totale où tableaux, dessins, tapis sont créées de sa main. En interrogeant le rôle de nos villes dans la philosophie de l’urbanisme moderne, il trace à dessein les contours de cités susceptibles de se transformer en musées de plein air; aux premières heures de l'ouverture de la Foire, on apprend la vente de 14 toiles d'Arne Quinze, dont la fourchette de prix varie entre 50'000 et 125'000 euros.




On en a plein les mirettes avec les statuettes fétiches vouées à la magie dans les tribus autochtones d’Afrique telles que celle ayant appartenu à l’écrivain anti-colonialiste André Gide en provenance du Congo ou encore le masque Mbulu Ngulu du Gabon chez le nouveau participant bruxellois Serge Schoffel (stand 11). On traverse ainsi les siècles en admirant la représentation de St-Georges tuant le dragon chez Chiale Fine Art, le buste de femme nue de Kees Van Dongen chez Hélène Bailly Gallery, la gouache de Marc Chagall Les amoureux aux deux bouquets, d’illustres toiles de Paul Delvaux chez Stern Pissaro et chez la galerie genevoise De Jonckheere, l’interpellant Under the skin du jeune Thomas Lerooy chez Rodolphe Janssen, le Portrait d’un homme avec une barbe, tenant ses gants de Klaas Muller portant les valeurs de la Renaissance à son apogée, la douce Céleste de Marie Laurencin chez Taménaga, sans oublier les célèbres Breughel et les détonantes oeuvres de Geluck dont une figuration de Mona Lisa (qui fête ses 546 ans cette année) portant un chat dans ses bras qui s’écrie « elle m’adore », ce après avoir ravi les bords du Lac Léman.

Entre autres nouveautés, la BRAFA accueille la Galerie Kevorkian spécialisée en arts de l’Orient antique et de la Civilisation islamique. Bref, une Wunderkammer éclectique d’une très haute facture muséale à voir jusqu’au 26 juin 2022 !


Photo copyright GHP agence 7ex





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